Quand Aldran s'était réveillé ce matin-là, il avait constaté que Firion avait l'air faible. Le furet ne bougeait pas, et respirait difficilement. Aldran l'avait sortit à l'air frais, pensant peut-être lui faire retrouver du poil de la bête, mais rien n'y avait fait.
Firion était vieux, très vieux, et Aldran ne se fit pas d'illusion longtemps, l'heure de son compagnon de route était venue...
Il l'emmena dans les jardins, le tenant dans ses bras, sentant son souffle faible sur le dos de sa main. Il lui parlait des aventures qu'ils avaient vécut tous les deux, de toute cette route qu'ils avaient avalée à eux deux. Puis Aldran s'était asis dans l'herbe, veillant son compagnon. Lui caressant la tête tendrement au rythme de ses respirations. Et lentement, le furet s'était endormi, paisible, dans les bras de son maître, sa respiration s'était faite presque inaudible. C'est ainsi que le furet s'éteignit, rejoingnant un quelconque paradis. Aldran ne put retenir ses larmes. Longtemps il avait gardé Firion auprès de lui, mais toute vie avait une fin, celle de l'animal était venue.Il embrassa une dernière fois le furet sur la tête et déposa le corps inerte de Firion dans l'herbe. Puis il commença à creuser un trou avec ses mains. Un petit trou suffirait, Firion n'avait jamais été très grand. Une fois cela fait, il déposa la dépouille dans le trou et le recouvrit. Sur le tertre de terre, Aldran déposa une pierre. Puis il se releva, et regarda la tombe improvisé.
Adieu, mon ami...